Éthique

L’Éthique, en philosophie, est considérée comme la science de la morale. Appliquée à des activités professionnelles, elle se définit par la déontologie. Les sociologues et psychosociologues n’ont pas de code déontologique officiel. Cependant, quelques règles sont communes à ces professionnels au regard de leurs domaines et méthodologies d’intervention.

Pour ma part, il s’agit :

• D’être en conformité avec la loi en intégrant et appliquant les lois en vigueur du travail, de la propriété intellectuelle mais également des droits fondamentaux des personnes et des droits de l’Homme.
• D’assurer la confidentialité des informations auxquelles j’ai accès dans le cadre de mes interventions professionnelles.
• De ne pas avoir d’intérêts directs ou indirects avec les commanditaires avec lesquels je travaille et de ne pas exploiter une relation professionnelle à des fins personnelles ou à des fins toutes autres que celles de mes interventions.
• D’assurer l’indépendance de mon jugement (si jugement il y a dans certaines interventions) en me protégeant de toute influence pouvant entraver le déroulement de mes missions.
• De tenir mes compétences, outre par mes diplômes et ma pratique, par une mise à jour de mes connaissances théoriques et pratiques, par des supervisions et intervisions (voir ci-après). Il sera de mon éthique de refuser toute intervention pour lesquelles il me semble ne pas avoir la compétence ad hoc. Dès lors, c’est mon autonomie qui est préservée et je rappelle, le cas échéant, mes fonctions et mes missions.

Mise à jour des connaissances

Elle se réalise à travers des lectures (ouvrages scientifiques, travaux universitaires …), des colloques, des séminaires et de formations complémentaires à mes formations initiales. Ce travail permet de recycler, régénérer, réactualiser mes pratiques et mes connaissances. Ces dernières sont aussi en lien avec mon travail de supervision et d’intervision (cf ci-dessous). Dans le cadre de certaines interventions, je bénéficie d’un soutien d’un laboratoire de recherche universitaire.

Supervision

Je suis amené à rencontrer des situations qui peuvent être complexes. Dès lors, il s’agit de travailler ce qui me travaille. C’est dans le cadre d’une supervision que j’effectue ce travail, avec un professionnel ad hoc. Cela me permet d’élargir ma capacité à vivre émotionnellement et intellectuellement les situations que je rencontre.

Intervision

Je participe 6 à 8 fois dans l’année à un groupe d’intervision.

Le groupe d’intervision est un dispositif de rencontre entre pairs oeuvrant dans des organisations de travail différentes, ici, en l’occurrence, entre sociologues et psychosociologues cliniciens intervenants et formateurs. Il peut s’étendre à d’autres professionnels qui interviennent dans les mêmes domaines d’activités mais qui n’ont pas la même formation et interviennent avec des modalités différentes ; ce qui enrichit le travail : psychologues, psychanalystes, …. Il s’agit, dans ces groupes, d’échanger des expériences, de réfléchir collectivement sur nos conduites professionnelles à travers la mise en commun d’une pratique et/ou à faire face à des situations complexes.